dimanche 6 septembre 2009

9 août : Aussois - Refuge d'Arpont

Denis est fou de joie : il a réussi l’exploit de faire se lever tout le monde (ou presque ;-) ) à 6 h ! Pour un départ à 7 h 25.

Du coup, on monte dans la fraîcheur du petit matin vers le sentier en balcon à 2300 m.

En passant, un coup d’œil lointain au monolithe d’Aussois.

Le rythme d’ascension est très soutenu, tout juste si on ne trottine pas.

Une fois sur le GR, le parcours devient plat avec quelques petites montées et descentes.


On arrive donc de bonne heure au refuge de l’Arpont où on tolère le bivouac sur une petite plate-forme à côté du refuge (à condition de payer) .

Après renseignement auprès des jeunes à la réception, voici combien va nous coûter notre nuit de bivouac obligatoire : 3,5 € la nuit par personne pour avoir le droit de planter sa tente sur une plate-forme herbeuse jouxtant le refuge (30 m² à peu près à partager avec les autres campeurs) . On ne peut planter sa tente qu'à 19 h et démontage à 8 h. On peut poser ses affaires dans la salle hors-sac et y manger. L'utilisation du gaz c'est 1 euro par personne (en option). Ne pas oublier la taxe de séjour : 0,7 € par personne. La douche est à 2,5 € (option). A 5, ça nous coûte donc 26 €, soit le prix d'un camping trois étoiles !!! - sans douche ni eau chaude avec utilisation du gaz, je n'avais pas compris que c'était 1 € par personne - pas de tarif enfant). La souriante patronne du refuge nous demande de nous plaindre de payer la taxe de séjour à la commune de Termignon, ce qui pour elle est quasiment un racket ! Lorsque nous faisons remarquer à la (sympathique) patronne que les refuges sont des points d'urbanisation de la montagne (lu sur une plaquette du Parc), elle est d'accord, soulignant toutefois que son refuge est le seul du Parc à être équipé d'un système d'épuration des eaux usées. Si on prend en compte l'acheminement du combustible,des matériaux de construction,des boissons (Coca, bière...) et d'une bonne partie de la nourriture par hélico, le bilan "carbone" du refuge est plutôt mauvais surtout comparé à un randonneur qui transporte tout sur son dos => d'où l'intérêt d'encourager le bivouac et de fermer les refuges ? (plaisanterie bien entendu, il faut bien que tout le monde vive et nous allons parfois dormir dans les refuges en hiver... ;-) )
Notre expérience du bivouac payant s'est arrêtée là, les nuits suivantes on s'est arrêté juste en bordure du parc (bivouac toléré et bien plus sympa qu'à côté d'un refuge).

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