20 août 2009 : Nouvelle ascension du Mont Buet et circuit en boucle par les crêtes

Durée : 7 h
Dénivelée : + 1230 m - 2010 m

Départ à 9 h 55 de notre bivouac à 2200 m au pied du Mont Buet.

On retourne au sommet de celui-ci à un rythme cool (Louis est fatigué).

Au sommet, c'est la foule dont de nombreuses personnes équipées en trailers (une bonne partie peut se faire en courant).

On continue sans s'arrêter vers le circuit figurant en pointillés sur la carte IGN...

On enchaîne alors les arêtes vertigineuses (équipées de câbles) et des portions quasi-désertiques constituées d''éboulis d'ardoises.

Ambiance solitaire à déconseiller aux personnes sensibles au vertige ou par temps humide (ça risque de glisser). Vue d'ensemble de l'arête (la partie supérieure est entièrement câblée voire pitonnée pour les pieds) :

On adore ce parcours aérien qui donne des perspectives autant sur les murailles du cirque de Sixt-Fer à cheval...

que les lacs d'Emosson ou le Massif du Mont Blanc et ses glaciers.

Le Cheval Blanc (2831m) que l'on gravit facilement puisque situé sur la même arête que le col du Genévrier (2691m) nous rappelle le secteur du Cotiella dans les Pyrénées (sommet d'éboulis détritiques).

On y aperçoit une maman bouquetin et son petit :

Du col du Vieux on prend un sentier à peine marqué et parfois glissant (éboulis fins en dévers) vers le lac vert en direction du col de la Terrasse à 2648 m.

Là, une banderole de drapeaux de prière tibétains nous attend, comme on a pu souvent le remarquer cette année.

La descente du col de la Terrasse est très délicate et on a eu une pensée émue pour le jeune couple équipé d'énormes sacs et sans bâtons qui tentaient de le gravir !

Quant à nous, nos Toutanmeshs ont su parfaitement se faire oublier même dans les passages délicats...
On passe ensuite par les chalets de Loriaz à 2020 m ("une Urbanisacion !" s'exclame Louis - référence aux "merveilles" architecturales clonées à l'infini en Espagne).

Puis descente par la forêt vers le camping des Montets où on replante l'abri. On va faire les courses en train (gratuit) à Chamonix puis on attend les femmes qui viennent nous rejoindre pour une dernière rando tous les cinq. Au menu du soir : fondue savoyarde sur le réchaud à alcool (coucher à 1 h du matin).